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Accueil Magazines Jacker Magazine #11 Reks

Reks

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Dans une société qui pousse la performance et l’avidité à son extrême, l’humilité est une valeur oubliée. Reks en a fait son accomplissement personnel. Sortant de l’ombre au début des années 2000, il a su se faire une place dans la cour des grands. Son premier album, «Along came the Chosen», l’a littéralement propulsé dans l’industrie qui lui a offert des opportunités de rapprochement avec les plus grands, à savoir Dj Premier, Statik Selektah et Numanix. Reks s’est finalement fait un nom rapidement, acquérant de l’expérience aux côtés des piliers de la scène. Un autre adjectif qui pourrait parfaitement décrire l’attitude de ce mec est : productivité. En effet, il a sorti pas moins de dix albums depuis ses débuts sur lesquels énormément d’autres rappeurs et producteurs ont partagé l’affiche avec lui. Maintenant que vous savez, flashback dans nos QG à Montpellier, approximativement trois heures avant que le concert ne commence, j’étais en train d’apprécier mon premier joint, alors que je réalisais que mes questions n’étaient pas prêtes. On connaissait le mec, j’ai donc écris mes questions, fini mon spliff, et j’ai commencé à bouger pour Le Rockstore, une scène très connue à Montpellier où DJ Premier s’est déjà produit. On l’a rencontré quelques minutes seulement après être arrivés, et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est un homme respectable. Disons qu’il a adoré le magazine en le voyant et c’est la plus belle reconnaissance qu’on puisse avoir. Après avoir checké notre Authentic Dope, Reks nous a invité en backstage. Assez parlé, lisez ça par vous-même!

Jacker / Yo Reks, comment ça se passe ?

Reks / Ça roule ! On est content d’être là, première étape d’une longue tournée européenne.

J / Bon, est-ce que tu pourrais nous expliquer d’où tu viens ?

R / Je suis de Lawrence, dans le Massachusetts. C’est environ à trente minutes au nord de Boston. C’est là que j’ai grandi, ensuite j’ai déménagé à Boston. J’ai passé ma jeunesse dans une petite communauté, dans une ville construite autour de complexes industriels. Il y avait beaucoup d’immigrants dans cette région, entre autres d’Italie et d’Allemagne. A partir de là, beaucoup de gens ont commencé à bouger vers le sud ; ma famille par exemple vient de Caroline du Sud.

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J / Donc tu as fait pas mal de connexions, là-bas, dans le milieu hip-hop ?

R / Mon entourage habite dans ce coin, donc oui. Au niveau Hip-Hop, en octobre on est partis en tournée avec nos gars de Boston pour le collectif de MC’s Be In Town Bullies. On y est allés pour un festival nommé A3H pour « All 3 Cause ». Il y a de plus en plus de gens qui vont là-bas, surtout des USA, mais aussi de l’étranger.

J / Tu as lâché ton premier album «Along came the chosen», en 2001. Quelle a été la réaction à sa sortie ?

R / C’était plutôt une bonne réponse pour un premier album, car venant du Massachusetts, j’ai bénéficié de l’intérêt des magazines, ce qui m’a permis de m’afficher dans les bacs. Mais tu sais, je pense que quand cet album est sorti j’étais encore très jeune et centré sur mon ego, enfermé dans ma personnalité, mon art... Je commençais à me perdre dans tout ça. J’étais un jeune gars venant d’une petite ville et captant beaucoup d’attention à une vitesse effrayante. Ça part vite en roue libre. A ce moment-là de ma vie, j’ai fait beaucoup d’erreurs, j’ai brûlé pas mal d’étapes et, par conséquent, je devais faire l’effort de me réinventer. Cependant, ça va mieux maintenant, à force d’essais et d’erreurs, on apprend. Beaucoup de gens font attention à tes arrières dans ce genre de moments, Statik Selektah m’a beaucoup aidé par exemple. Je travaille constamment avec ce gars d’ailleurs. Bref, mon entourage m’a beaucoup aidé à devenir la personne que je suis aujourd’hui.

J / Comment la connexion s’est-elle faite avec Statik Selektah ?

R / C’était mon Dj dans le temps. En fait, il a posé sa première prod’ sur «Along Came The Chosen», c’était le début de notre collaboration. Si je dois faire un estimation, je pense que ça fait depuis 2000-2001 qu’on bosse ensemble.

J / Tu as été un Breaker avant de commencer ta carrière dans le Hip-Hop. Ce fut ta première expérience dans le domaine ?

R / En fait, j’étais super jeune et pour être honnête, j’aurais jamais dû le faire ! J’étais un très mauvais Breaker (rires). Ne me demandez pas de danser, ça n’arrivera pas ! J’ai le sentiment que c’est un manque de respect par rapport à cet art qu’est le Break Dance, tu vois ce que je veux dire ? Parce qu’honnêtement, j’étais vraiment pas un Breaker de malade. C’était un petit groupe créé dans ma ville, on l’avait appelé Funktown Connection.

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J / Tu es signé sur Brick records, c’est ça ? As-tu bénéficié d’une grosse couverture médiatique avant de te lancer avec Bricks ?

R / Non, j’ai posé mes premières rimes sur une track avec les Schizophrenics, c’est comme ça que j’ai fait la connexion avec Bricks. Ces gars-là étaient déjà signés sur ce label en fait.

J / Tu as travaillé avec Dj Premier. Comment as-tu abordé cette expérience ?

R / On a sorti deux-trois titres ensemble, dont 25th hour, Say goodnight. C’est un privilège d’avoir pu travailler avec un des plus grands. Je ne sais pas vraiment mettre de mot sur ce sentiment. Quand tu es encore un gosse dont la seule envie, c’est de taffer avec les grands noms du Hip-Hop, c’est comme un rêve qui devient réalité, ca peut paraître cliché, mais c’est la vérité. C’est le genre de type qui t’inspire à cet âge là, donc forcément, t’as envie d’être dans le coup ! Bien sûr, j’ai beaucoup écouté la Gangstarr Foundation. Evidemment, venant de là d’où je viens, et être capable de travailler avec ceux que je considérais comme mes mentors, ceux qui ont littéralement développé le son pour la East-Coast, c’était une expérience exceptionnelle !

J / As-tu rencontré Guru de manière personnelle ?

R / J’ai eu l’opportunité de rencontrer Guru avant qu’il ne décède, je n’ai jamais développé la relation cependant. C’était plus une relation de type professionnelle. J’étais un grand adepte de ce qu’il a fait tout au long de sa carrière, pas seulement pour notre culture, mais aussi sachant de quel milieu il était issu. Donc, tout mon respect, mais je n’ai jamais eu de vraie relation avec Guru.

J / Rest in Peace, Guru. De nos jours, y a t’il certains rappeurs avec qui tu aimerais collaborer ?

R / Ouais ! Il y a ce gars Big K.R.I.T, Joey Badass, et j’aimerais travailler plus de projets avec MC John Connor de Flint, Michigan. Mes homies évidemment, les gars avec qui je suis en tournée, et pour qui j’ai le plus grand respect. Il y a beaucoup de kickers avec qui j’aimerais collaborer dans le Massachusetts : Easy Money, Dutch rebel et Hockey Dice qui fait partie de mon crew. Il y a aussi ce kid qui monte, Michael Christmas. Ouais, ça serait une bonne équipe !

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J / On entend beaucoup parler de la scène Hip-Hop de New-york, comment ça se passe à Boston ?

R / Je pense que notre scène était plus étendue avant les années 2000, j’ai le sentiment qu’il y avait une connexion plus forte entre les MC’s de l’époque. De même, au niveau de l’industrie, il y avait beaucoup plus de possibilités pour se connecter avec différentes organisations, plus d’opportunités de s’attirer de l’attention.

J / Que s’est-il passé selon toi ?

R / L’industrie du Hip-Hop s’est effondrée, tu vois ? Dans son ensemble, je pense que l’industrie musicale souffre en ce moment. Elle s’attire beaucoup plus d’attention grâce aux réseaux sociaux et à la visibilité qu’ils apportent. Mais en même temps, la connexion fan-artiste se perd, tout le monde est un artiste de nos jours...

J / Quelles sont les nouveaux talents sur lesquel tu gardes un œil ?

R / Il y a beaucoup d’artistes sur scène qui ne bénéficient pas encore de l’attention que les fans devraient leur accorder. Parlons peu, parlons bien: cette industrie restera toujours la même, il y aura toujours du commercialisme. Les majeurs décident de qui doit être en place, ou pas, ce n’est plus une question de talent.

J / Nous avons entendu dire que tu as des enfants, comment gères-tu la vie d’un rappeur et celle d’un père ?

R / C’est dur de maintenir un équilibre. Je ne suis plus avec la mère de mes enfants mais c’est une merveilleuse femme. On fait en sorte que ça fonctionne. J’ai toujours eu le souhait de faire de la musique, et elle, ne voulait plus être mariée à un MC ou qui que ce soit ayant le même lifestyle. Cependant, même si on s’est construit chacun de notre coté, je n’ai jamais éliminé la possibilité d’élever nos enfants.

J / Tu travailles sur de nouveaux projets ?

R / A l’heure d’aujourd’hui, je bosse sur un nouveau projet. Je collecte des instrus et je fais mes choix concernant les rappeurs qui figureront avec moi sur le projet. Cependant, je pense que je vais retourner à l’ancienne formule, c’est à dire, utiliser une large palette de producteurs car sur les derniers albums, il y en a un qui a été fait en collaboration avec Hazardous Sound, nommé Eyes Watching God, un avec Statik Selektah appellé Straight : no chaser et aussi un avec Numanix, Revolutionnary. Alors maintenant j’ai envie de retourner au Boom Bap classique.

 

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